La Londe Les Maures
11 novembre 2002
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Date: 15 décembre 2002 | Source: Jean-Luc BOYARD, le DiveWebMaster | http://subgalat.free.fr -> galerie
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Date: 24 novembre 2002| Source: Jean-Luc BOYARD, le DiveWebMaster

Nous étions 39 plongeurs Super, de belles plongées en perspective....... et une accompagnatrice lors de cette superbe sortie. L'ambiance a été durant tout le séjour, depuis de départ jusqu'au retour, détendue, joviale et chaleureuse. Merci à tous les participants, ce fut un réel plaisir pour l'organisateur que je suis.

Le Centre de Plongée Londais est a recommander vivement. Son patron Daniel et son équipe connaissent parfaitement les lieux de plongée et malgré une mer agité et un fort vent (force 7 en moyenne), ils ont réussi à nous donner le meilleur de la plongée en toute sécurité. Nous avons fait en majorité des plongées sur Port Cros, a classer au TOP de la plongée. Au programme Mérous, murènes, banc de baracoudas, dorades, mulets, barbiers, congres, et toutes les merveilles de la Méditerranée à foison. Comme quoi, si l'on préserve un peu, rien n'est irrémédiable... La cerise sur le gâteau a été pour certains, une plongée sur le Donator, épave mythique pour les plongeurs, effectuée lors d'une accalmie temporaire de la météo. Merci au Centre de Plongée Londais et à son équipe.

Le centre ODEL VAR est aussi un modèle d'hébergement pour les groupes, tant par la gentillesse de son personnel, par la qualité des repas et le service, que par la propreté de l'hébergement. Merci à toute l'équipe ODEL VAR.

Il me faut aussi remercier les Cars Jouquin et tout particulièrement nos deux chauffeurs, Carl et Stéphane qui sont toujours aussi gentils qu'efficaces. 

A déguster sans modération, le récit de notre scribe GéGé et les photos de Jean-Pierre.

Vivement la prochaine sortie....

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Date: 15 décembre 2002| Source: Photos: Jean-Pierre VALTON Aquarelles: Vincent VION | Diaporama

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Date: 24 novembre 2002| Source: Gérard LEGRAND
La LONDE 11 Novembre 2002
Vendredi 8 | Samedi 9 | Dimanche 10 | Lundi 11

Haut de pageVendredi 8 novembre

Les nombreux problèmes soulevés par Etsuko ayant été résolus, les fiches de GéGé étant complètes, le car put enfin se garer le long du tas de blocs. Les 'sacssecs' profitent d'une accalmie pour rejoindre les bouteilles bien rangées sur le sol de la soute.

C'est Loïc qui gagne le gros lot avant même le départ. Il est inscrit pour 2 parts de sangria, Les zones de sécurité sont piétinées cette année et l'odeur de punch remonte jusqu'aux narines des chauffeurs bien avant la place de la Loi ! Dès Toussus, nous prenons un Alain stoppeur ravi. Une fois les langues déliées, les propos philosophiques s'installent et on peut entendre ici où là des bribes aussi diverses que variées : on compare le vécu au vrai cul, on admire la coupe du cake de Valérie, Les narines de Claude réagissent au cri du bouchon arraché à son goulot, le Lepetit de GG se dissout bien dans le Brouilly, Franck sort discrètement son flacon. En un verre comme dans deux tout est normal !

Aire de Nemours tout le monde descend, et c'est Carl qui le dit ! Dès la réouverture du plumard à roulettes, tout s'organise et les promiscuités se gèrent. Le vaisseau sera bien arrosé par le ciel jusqu'à la sortie de Hyères où le microclimat Londais est déjà en place.

Haut de pageSamedi 9 novembre

Madame Blanc, notre hôtesse, nous attend avec un large sourire, dieu que son centre est accueillant, avec sa cour carrée entourée de murs ocres, ses arcades et la cascade de Bougainvillées, et surtout l'air doux et presque parfumé. C'est une des dernières images sereines du week-end. Dès le 1/4 d'heure suivant l' overclockeur [ A demander aux informaticiens, s'ils ignorent, qu'ils changent de métier ] a frappé et les cadences infernales démarrent. Il faut trouver une chambre, puis un lit, organiser des tractations et finalement chacun trouve sa chacune. Puis, après avoir martyrisé une ou deux oranges, re-sauter dans le car qui nous descend ce matin jusque sous la pinède, essayer de mémoriser ceux avec qui on va se réadapter, et déjà les paupières à peines relevées, il faut traîner le sac, porter le bloc, trouver un territoire et le défendre, et enfin enfiler sa combinaison encore sèche tout en commençant l'énumération mentale des oublis de la veille, pas vrai PH [ Pierre Henry] ?

A 9h00 pétantes, l'Euréka s'ébroue, d'abord un petit couinement aigu puis le sourd grondement de la cavalerie couchée dans ses cales. Nous nous dirigeons sur l'eau calme et dans un air doux vers le 1er site du week-end. La conjugaison des deux hélices contrarotatives forme un sillage bleuté pareil à la queue d'un grand cétacé. Sur le pont bien protégé par les bâches, chacun distille sa goutte de stress, on refait cent fois le tour de son matériel, repère le meilleur endroit pour se poser, les palanquées se regroupent, et sautent dans une eau bleutée très méditerranéenne. Les posidonies que nous survolons sont un peu entartrées, mais l'ambiance est de nouveau là, nous baignons dans le bonheur. Michel se laisse caresser par une gentille poulpette qui se dérobe puis réapparaît coquinement. Tous auront leur première ration de plaisir !

Dès le retour sur le pont, Michel est aux petits soins pour Véro sans oublier GéGé et sa bonne fiole... mais il n' a pas les sucres cette fois. Des gloutons s'en emparent et sans scrupule liquident la provision du week-end ! Les mensonges commencent à fuser et Etsuko règle ses cordes vocales avant d'entonner un trémolo joyeux. Les Bretons ont les cornes de brume, nous avons notre corne de joie du Week-end. A chaque instant elle déclenche son organe, jetant des éclats de rire au dessus des débats passionnés, qui se prolongent sur le sentier pédestre du retour et puis à table ensuite.

Le repas est animé et, déjà certains pensent aux bleus que d'autres auront sur les bras dans deux ou trois jours.... La digestion à peine entamée, nous retournons dare-dare par le sentier ombragé dans la douceur de l'après midi au club où chacun retrouve ses repères et s'installe.

La bateau rechargé finit par se déhaler et nous reprenons l'alignement de Port Cros et de la pointe de la Croix. Le vent naissant nous fait glisser sur les vagues dans de grands surfs. Le ronronnement de la cavalerie incite à la sieste et c'est bien calé entre deux blocs, le visage caressé par les doigts soyeux de , que je bulle ! Sur que ce soir l'élévation du taux de mélanine dissimulera l'excès de tanin des breuvages largement distribués aux repas !

La mise à l'eau est rapide et ordonnée. Et chacun se retrouve dans l'onde bleue à déguster le spectacle halieutique.

L'échelle est remontée en canard divergent et le retour sur le pont est suivi d'un soupir qu'on ne saurait interpréter. La Fiole magique sort soudain des rêves et les gouttes brûlantes glissent dans les gorges avides. Le vent est monté, et derrière le rocher protecteur on peut voir des paquets d'embruns tourbillonner. Les 660 tranquilles coursiers de l'Euréka se transforment en 660 mules opiniâtres perforant les assauts de l'élément liquide. Toutes les 7 vagues, la pointe du bateau enfourne profondément l'eau bouillonnante qui retombe sur le pont arrière en cataractes salées. A grands coups de barre et de manettes des gaz, Daniel esquive en se faufilant entre les masses liquides poussant les machines ou ralentissant selon le relief mais, dès le retour de l'abri de la côte les chocs s'estompent. Tous resteront stoïquement sous les douches d'eau salées sauf Michel qui se prit à jouer avec le seau. Une robinetterie vexée sans doute, vint lui causer à l'arcade, Le sang gicla et Dr Philippe se précipita en émettant un pinpinpon pinpinpon très pro. D'une sangle de masque il bloque le pansement compressif pendant que déjà des mains se tendent pour mouiller un sucre du sang du vieux chef blessé. Le retour au ponton fut nocturne et Daniel excella à mettre le bateau à quai par le cul dans le faisceau du maigre projecteur de pont.

Michel survira, il lui suffira de deux petits points de soudure sur le casque pour qu'il revienne l'arcade renouée, sous les vivats de la foule déjà attablée qui lui infligea quand même une participation expiatoire à la sangria du lendemain.

Dès le repas terminé, La boîte à mensonges est allumée et, la bouteille de Chinon millésimée de PH soutint la victoire de nos petits Français face aux ogres Sud-Africains. Certains enchaînèrent sur un deuxième match, nous tairons les noms.

Haut de pageDimanche 10 novembre

Dès 7h00, la symphonie des réveils démarre dans les cellules le long du couloir, Les chasses d'eau précèdent les douches et tout le monde se retrouve devant le presse-oranges avant les agapes matinales. La désaturation est terminée et les excès d'azote de la veille se retrouvent sous les paupières ballonnées. A 8h00 le car redémarre et à 8h10 tout le monde se redéguise en pingouin pour la matinée. Heure exquise qui vous grise, on connaît la chanson ! Le passage délicat du ballot mi sec sur les reins vous fait friper la peau et faner les oreilles, mais qu'importe il faut y aller, le bonheur du dessous se conquiert au dessus.

9h00 retour à bord, les places se retrouvent, les habitudes s'installent, l'aventure du pont s'organise, et le bateau file laissant son sillage étrange à sa poupe. Un bloc épris de liberté sautera de son alvéole pulvérisant un raccord. Michel fera remarquer qu'il y avait moins de monde autour de lui la veille !

Ce sera la Gabinière, que nous visiterons ce matin, haut lieu des rencontres underwaternelles et tout ce que Daniel nous a promis est là, au mètre près (ou presque) ! les Mérous verdâtres tachetés à l'œil vif encore endormis, le banc de barracudas et son anneau scintillant, de grosses carangues, des murènes, et des inconnus frétillants. Les blocs sont déjà hors jeu et c'est à regret que nous nous arrachons du fond pour remonter sur le pont. Deux vieux filous sont restés au soleil et ont pris un taxiboat pour se faire ramener sur le bateau de Daniel qui, noir de honte leur crache un carton rouge, il en distribuera d'autres d'ailleurs, pas vrai FiFi ? Nous verrons bien le résultat argentique, néanmoins Sangria ! PH, en petite forme, n'a égaré que ses plombs ce matin, Sangria !

Le retour au ponton est moins arrosé que celui de la veille, quoique.... Mais nous touchons le quai suffisamment tôt pour envoyer nos missionnés vers le Champion du coin en prévision des agapes du soir. Le car nous assiste et nous aide à un prompt retour au centre.

Ce sera une épave en pleine mer cet après-midi. C'est la première du week-end et ce farceur de Daniel laisse entendre que c'est le Donator, il nous prend pour des parisiens. Une bouée est larguée à sa verticale mais gare ! il faudra suivre le bout sans y toucher avant de se retrouver sur une annexe du parc à ferrailles de la Royale ! Tout le monde ou presque errera dans les enchevêtrements de tôles et poutrelles tortillées du Ferrando, telles des nouilles sur une assiette plate. Seul avec ses groupies, notre bon Président Valtatonnera et taquinera une crevette et un demi spirographe avant de quand même rejoindre le bateau où il est acclamé : Sangria ! A force de manœuvres tout le monde est récupéré en bonnes conditions. Le site est proche et ce Ferrando ne laissera pas trop de souvenirs.

L'épave du Ferrando (c) Schéma : Urs Brunner
Schéma : Urs Brunner

Dès 18h30 nous sommes vautrés sur les fauteuils dans la cour carrée du centre. Valérie s'explique avec Gilles au téléphone. Lavés, rasés, parfumés, nous ondulons sous la caresse tiède du vent léger. La préparation psy à l'apéro du soir est en route.

Cette réunion bruyante et joyeuse peut se résumer ainsi :

Entendu : Les bouchons pètent et les bouteilles giclent.
  Claude veut faire sauter lui aussi quelque chose sur ses genoux ?
  Les éclats de rire d' Etsuko.
  Les galéjades de Daniel et Fred.
  Les plaintes de Dominique à l'encontre d'un initiateur vicieux ?
  Jean-Luc négociant dur avec Carl.
  Michel qui regrette le bigorneau ?
  Dominique réclame son masque et parle de Michel.
  Le discours du Président.
  Les tractations avec Daniel et Fred pour la plongée du lendemain matin, une vraie plongée, pas pour les tapettes !
Vu : La main tremblante d'un Franck titubant :)
  Le KGG rôde la carnet à la main et note le moindre détail.
  Le côtelé de Christine qui incite à l'investigation.
  Le JP qui débouche plus vite que son ombre.
  JPB qui tremble et explose son godet en plastique.
  Philippe reparle au bar, aie !
  Papy qui réclame le verre caché dans sa main ?
  Alain , ému qui embrasse le scribe rien que pour voir ses écrits.
  Monique épanouie qui sourit aux anges.

Les provisions étant restreintes par un Claude toujours économe, les convives rejoignent les sièges autour des tables et attaquent les plats dans un brouhaha coloré surplombé par les Scuds Etsukiens ! D'autres groupes se font discrets mais une table de 4 nous fait des avances biologiques auxquelles nous souscrivons. Soudain la lumière baisse et telle la procession des rois Mages, des bougies enfoncées dans des gâteaux s'avancent vers Jessica sous les chants chaleureux. Une larme perle au coin de l'œil majeur et celui du papa ne reste pas sec ! La vague d'émotive tendresse reflue et les parts de tarte tropézienne sont distribuées largement, même à la biowomem esseulée de la table de 4 ! Les cafés bus, nous allons au rendez-vous de la Bio dans la salle idoine. Le biomec barbu de service nous dévoile des détails fondamentaux locaux. Il connaît son sujet, le bougre ! La cassette de Papy est plus terre à terre...Les crabes y attendent la marée pendant que les plongeurs parcourent le ponton vers l' Euréka. Nous y revoyons les bougies de Jessica, le discours du Président et le gars GG prendre des notes. C'est fini, tous au lit car le réveil sonnera à 7h00.

Haut de pageLundi 11 novembre

Le petit jour s'ébroue et dès les tonnelles du Club la nouvelle s'enfle. Les confirmés iront visiter le Donator, mais le vrai cette fois! Un dinosaure régional de 79m posé sur un fond de 52m. C'est sur une eau presque plate que nous rejoignons la verticale de l'épave. Eric en pingouin noir, saute à l'eau dès le sifflement de Daniel et s'enfonce droit dans l'eau sombre, bout à la main. L' attente se prolonge et Eric ressort avec les nouvelles du fond. Le courant est fort mais le bout est frappé solidement sur le pont rouillé du pinardier coulé il y a 60 ans et un jour. Les séances de palmage des années précédentes serviront enfin à quelque chose ! Il faudra nous déhâler à la main le long des 60 m de bout tendu et après 5 mn de tractions nous débouchons sur la coursive de l'épave. Nous resterons dans nos prérogatives et admirerons d'en haut ceux qui ramassent du sable sous l'hélice. Qui donc affirme qu'elle est briquée miroir ? Sophie démentira et parlera de narcose les yeux mi-clos sous le soleil. Nous remonterons de la même façon le long du bout tendu. La grappe du palier ne nous permet pas hélas de partager verbalement les émotions mais les yeux parlent. La position du drapeau a suffit et c'est de bout en bout que nous progressons vers les échelles libératrices de l'onde en mouvement. Tout le monde est ravi, épuisé mais ravi.

L'épave du Donator (c) Schéma : Cristina Franco
Schéma : Cristina Franco

Dès le milieu du repas les premières défections s'annoncent, les hésitations s'estompent et retour au Club où nous reglissons une dernière fois nos corps meurtris dans les combinaisons avant de retourner sur le pont bleu de l'Eureka qui repart de plus belle.

Ce sera une plongée câline mais Fred et Daniel changeront Montrémiant pour Porquerolles et sa Roche Percée. La mer est de nouveau formée et l' Euréka enfourne furieusement et rince quelques stoïques restés sur la plage arrière, mais l'eau est à 20° et l'air à 23°, tout comme au mois d' Août à Lorient. La mise à l'eau se fait en passes successives à l'abri de cette roche percée qu'il faudra contourner à main droite. Le Président et son secrétaire scribe entourent Etsuko pour la finale. Elle nous suit aveuglément dans les éboulis, nous dénichons des rascasses hérissées, un beau congre, des carangues, des loups, quelques barracudas, c'est la plongée bonheur de fin de week-end, celle qui détend et calme, enfin elle devrait. Sur un champ de posidonies, mains croisées, l'ordre est donné de remonter. L'émersion est un peu précoce et nous sommes encore du coté secoué de la roche protectrice. Qu'importe le vent et le courant nous ramèneront vers le calme, mais le bateau est bien loin et tout petit. La palanquée se regroupe et entoure notre Etsuko qui rit jaune et comprend mal pourquoi le bateau ne vient pas nous chercher tout de suite! Nous faisons le bouchon en surface et d'autres parachutes surgissent devant nous. Le courant et le vent nous regroupent et le bateau vient enfin nous rechercher. Tout le monde est quand même ravi et les cataractes d'eau qui nous assaillent ne diluent pas les souvenirs gravés. De la manette des gaz et de la barre, Daniel joue avec la houle et parfois la grosse vague dépassée nous rejoint, bouillonnement d'écume bleuâtre prête à nous engloutir, mais déjà les chevaux se cabrent et distancent l 'amas d'eau.

Nous sommes déjà à quai et le processus final est enclenché, déshabillage, rangement, douche facultative, rhabillage succinct, chargement du car, dernier appel, récolte de chèques et route dans le sommeil lourd et réparateur avant le grouillement silencieux du petit matin glauque du Chesnay.

Gérard LEGRAND 15/11/02

Et n'oublions pas de remercier nos gentils organisateurs qui savent si bien gérer nos bonheurs ....et nos sous... et comme dit l'autre, à la prochaine sera mieux que le précédente et moins bien que le suivante !

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Date: 1 décembre 2002| Source: Pierre-Henri BENETTI (PH ou PeHashe)
Haut de pageDu mouvement, encore du mouvement, toujours du mouvement ...

Juste quelques lignes sur une sortie ô combien mouvementée. En fait, cette sortie fut à l'image de notre club, agitée et épuisante de rires.

Novembre 2002, coincée entre la taxe d'habitation et la taxe foncière, toute la Gaule est saisie de morosité. Toute ? Non, un village d'irréductibles fêtards résiste à la déprime ambiante, guidé par ses MIB (Moniteurs Indestructibles en Bateau). Ces derniers, athlètes de la mer et de la navigation, ne sont pas de l'espèce Schwarzenegerus kronenbus se contentant d'ouvrir les cannettes de bières avec les dents devant le match de rugby France - Afrique du Sud.

Non, nos MIB sont vraiment les warriors du monde subaquatique et même suraquatique, dont chaque partie du corps est une arme redoutable, certains n'hésitant pas à maîtriser à front nu un bloc récalcitrant qui menaçait toute la joyeuse équipe par un soir de tempête.

La plus belle démonstration de force de cette sortie se déroula au retour de notre seconde plongée. La nuit tombait et les éléments se déchaînaient autour de notre frêle esquif. L'angoisse nous cernait tous de voir le bateau couler et d'être ainsi obligés de remettre le matériel sur le dos. Alors que tous s'attendaient à voir triompher le bloc perfide qui traîtreusement l'attaquait par une immobilité malsaine, notre MIB M d'un coup de boule surhumain explosa le monstre d'acier, alors qu'il s'apprêtait à rafraîchir d'un peu d'eau et de beaucoup de bonne humeur un groupe de plongeurs quelque peu amorphes après leur deuxième plongée du week-end.

Nos MIB repoussent les limites de la technologie. Point d'électronique nécessaire ni de gadget comme le GPS pour, à coup sûr, tomber sur l'épave la plus célèbre de Porquerolles, le Jean-Pierre Perdu ((c) Philippe N.). Notre MIB PRZ nous fit une démonstration ahurissante de précision sur une plongée d'orientation, ô combien difficile, sans autre repère qu'un boot au point d'ancrage fantôme. Depuis mardi dernier, notre club est assailli de demande de formations par la NASA, la CIA, l'Armée de Terre, l'Aéronavale, AEDS, l'Association des Chasseurs de Champignons et bien d'autres encore ...

Nos MIB sont des parents attentionnés pour nous tous, BBI (Braves Bizuts NI) et BBII-III (Branleurs sur Bateaux NII et NIII), sous la haute surveillance de l'Amiral C : 100% mauvais poil sur la sécu, 200% motivé sur la plonge, 300% prêt à chouiller et 400% asphyxiant avec des cigares dont la force nauséabonde n'a d'égale que son professionnalisme. C'est bien le seul avec qui on plonge sans (trop ???) se préoccuper des bars ou plutôt de l'absence de bar qu'il reste dans le bloc au palier. Promis Amiral, avec Christine, nous mettrons bien moins de onze minutes pour descendre à la prochaine plongée à 40m.

Merci à MIB P pour son aide au palier alors que j'avais les mains remplies de cailloux pour mon aquarium en eau de mer virtuel. En fait, je les ai balancées arrivé en surface ; elles n'étaient pas si jolies que çà mais elles ont eue le mérite de me lester un peu et surtout de bien faire rire MIB R et sa palanquée.

J'avais dit quelques lignes et je m'arrêterai donc après avoir une pensée particulièrement émue pour le MIB JL qui organisa avec sa maestria coutumière cette formidable sortie. Nous ne regretterons tous que l'absence de champagne au petit déjeuner et celle du Service Room au niveau du transport du matériel (JL, si tu ne l'avais pas encore remarqué, les blocs c'est lourd !). Mais je lui fais entièrement confiance pour palier à ces légers inconvénients pour la prochaine sortie. Cela lui laisse un peu de temps pour plonger enfin dans Les Fleurs du Mal ...

J'ai oublié bien injustement tous les autres MIB dans ce résumé bien trop succinct et particulièrement Maman Monique, je ne suis pas assez doué pour narrer correctement les belles histoires ; mais je conclurai simplement en les remerciant tous pour nos plongées, sans omettre tous les participants de cette sortie pour la fête passée ensemble durant ce week-end mouvementé, épuisant et vraiment superbe (Loïc et Emmanuel, on compte sur vous pour faire baver d'envie tous ceux qui n'ont pas pu ou voulu venir).

A la prochaine

BBII Pehashe (Pierre-Henri )

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Date: 24 novembre 2002 | Source: Jean-Luc |
   

Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur les épaves de ce récit et bien d'autres, je leur conseille d'aller surfer sur:Scubaspot : Dive for fun

   
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