Fête du 9 fevrier 2002RetourRetour page principale

Date: 17 février 2002 | Source: Jean-Luc BOYARD| http://subgalat.free.fr -> galerie
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Date: 17 février 2002| Source: Photos:C. CUROT; G.Grandadam | Diaporama

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Date: maj le 10 mars 2002 | Source: Gérard LEGRAND|
   

Fête de fin de début d'année 2002.

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Ouf ! La secrétaire évacuait ses angoisses et les échanges de mails inquiets étaient relégués au  rang des mauvais frissons masochistes. La dernière soirée avant l'ultime date avait vu le nombre  des convives passer de 76 au presque double . Le compteur était bloqué et resterait donc à ce  niveau pour les approvisionnements de Papy. Corinne et Jean-Yves eurent bien chaud, que c'est vilain  de compter sur le petit copain…Dernier tour d'horizon et rendez-vous à Elancourt pour LA soirée.  Le Comité des fêtes avait bien fait les choses une fois de plus ! Les animations successives de  cette fête créeraient l'émulsion de la mayonnaise nécessaire au buffet.

Les premiers courageux se retrouvèrent dans la salle vide et prête à se meubler sous les mains  expertes des courageux et les tâches se distribuèrent sans heurts. Monique découvre la magie  des ciseaux électriques, Patrick étale les sets de table, Karine aligne les verres, Papy range les litres, Jean Luc déroule son écran géant et installe sa régie personnelle, Gérard va fixer sa Galatée géante à l'entrée pour éviter les embourbements de l'année passée. Certains même traînassent sous les grosses bouches plafonnières qui débitent silencieusement leur flot d'air chaud. En un tour de main sous l'œil d'un Président attentif, tout s'organise, se met en place, chacun peut rentrer se faire beau pour la fête pendant que Mister Swing installe ses machines et projecteurs et que notre ami le Festinier dépose ses précieux plats décorés dans l'arrière salle.

Il fait noir dehors et c'est une Galatée dégoulinante qui nous fait de l'œil sur le trottoir. D'un signe aimable elle nous indique la direction du parking où les premières voitures sont garées. Les premiers convives sont déjà de retour et, certaines transformations sont visibles, des sweat se sont transformés en Blazer Crazy ou bordeau, des jeans en écrins, en un mot : la classe alliée à la grâce. Au comptoir d'entrée Gérard filtre soigneusement les entrées, vérifie les tampons, encaisse les chèques, les espèces, met de côté le fromage et rappelle l'importance du numéro indiqué sur le plan. Sophie, coincée dans les embouteillages, ne tarde pas à arriver dans sa superbe tenue de sirène gainée de cuir noir. Claude arrive bien seul, sans sa dulcinée qui nous boude. Hélène et Michel pointent le bout du nez, Les rencontres du marché auraient-elles influencé un choix épineux ? . La salle se remplit et l'orientation générale est à l'est, le regard divergeant sur les punch verts, blanc, orange de notre ami Papy qui bientôt donne le signal du début de plongée des louches dans les aquariums. 

Quelques notes de musique nous invitent à abandonner les jarres de punch asséchées pour rejoindre nos tables avant d'assister à notre quart d'heure émotion. La mer et le ciel sont bleus, les bateaux blancs, les coraux multicolores et les poissons étincelants. Des bulles de fraîcheur passent malgré quelques lampistes figés dans la contemplation qui en oublient leurs copains déjà assis et qui, eux, ne peuvent pas profiter des images paradisiaques. Le projecteur s'éteint sous les vivats, la salle se rallume, le buffet se prépare à l'assaut. 

Cette année, comme nous sommes beaucoup, pour accélérer la cadence du service, le point d'entrée du buffet a été mis au milieu, donc les plus malins vont au milieu chercher une assiette puis retournent à un seul bout faire la queue. Je ne savais que nous avions des Belges parmi nous. La présentation des plats est superbe, il y en a pour tous les goûts, du saumon, du cochon, mouton, du bœuf, du poulet, les salades sont parfumées. Sur les tables les verres et les assiettes concourent à se vider en cadence sous la caresse des couteaux et fourchettes dans une agréable ambiance musicale. Chaque table vit une aventure, on y rit, on s'esclaffe, on se fait des aveux, on matte en coin, on appelle au secours une bouteille vide au bout du bras tendu, on cherche un tire-bouchon, la vie est bien installée quoi !

Dès le dessert, notre barde Plongesansrik branche sa copine, l'embrasse, la gratouille et, accompagné de la nouvelle Mamy nous pousse ses ritournelles, une deuxième voix émerge et c'est la relève qui monte qui monte ! Tout le monde reprend en chœur et l'entraînement au Karaoké suivant est à point, même le décibelmètre commence à rougir de plaisir, faudra le surveiller.

Mister swing, qui a distribué les menus sur la table, commence à recevoir les bulletins d'adhésion à son divertissement. L'écran est prêt, le spectacle peut commencer. Les caractères défilent sur la toile et les volontaires déclenchent un soutien vocal de la salle jusqu'au 1ér carton jaune de la machine à sauvegarder nos oreilles qui coupe brutalement, le son et l'image. A sa troisième protestation, avant le carton rouge, Jean-Pierre et Gérard la bâillonnent, et elle sommeillera jusqu'à la fin. Pendant ce temps là nous partagerons de nombreux tubes, des étrangers vanterons les louanges des cactus dans l'indifférence, Rachel Piaf nous envoûtera, Brigitte et sa Claudette nous promettront un Lundi au soleil, une joyeuse colonie de vacances explosera les compteurs, nous imploreront Line pour qu'elle revienne, mais le DJ n'a pas les stances à Sophie en magasin, hélas ! Et pour finir Les Louanges à Fanchon exploseront les compteurs.

Le moment tant attendu arrive et, à la demande générale la loterie est tirée. La main innocente de Marylène étant restée au chaud, c'est celle d'Isabelle qui est appelée à la barre où attendent les tickets pliés consciencieusement en 4 par Gérard et Michel. Zézette tourne et retourne sa miminne dans le bocal de Sophie et ressort un papier qu'elle déplie et annonce le n° ! Stupeur Elle a tiré le n° de notre Fifi qui essaie d'esquiver mais vient quand même chercher son lot de consolation ! La main de Zézette est-elle aussi innocente que cela, that's the question ? Les tirages suivants désigneront Marie-Charlotte et Frédéric pour les 2 autres lots de consolation. Le petit gros lot ira à Michel et le gros gros lot à Patrick qui invite spontanément tout le bureau du club à venir poser son œuvre d'art au mur de son mobil-home à l'heure de l'apéro, mais sans clou ! La musique peut démarrer et notre Zézette est vraiment un ange diabolique. 

La salle plonge dans la pénombre bleutée sans perturber les magiciens de la cuisine qui continuent à débarrasser les tables, y déposer les verres et les bouteilles de vin vif, et astiquer les couverts et verres sales, merci à nos Claude, Monique, Papy et bénévoles qui une fois de plus oeuvrent efficacement dans l'ombre. Tout est prévu dans cette ruche bourdonnante, même le remplissage partiel de son verre avec un distillat ravageur, pas vrai Chantal, mais il n'y aura pas de rabe, trop risqué.

Sur la piste les couples s'agitent, tournoient, dans les éclats de la boule miroir. Tous les tubes s'enchaînent sans exploser les tympans, et même que, pendant la descente de Police, tout reste joyeux calme et serein, en un mot tout le monde s'amuse dans la joie et l'allégresse. Vers 3h00, la piste commence à être plus clairsemée, mais les acharnés sont encore vivants, même les bras-cassés, pas vrai Catherine ? La dernière danse est néanmoins annoncée, dernière occasion de serrer de près une inconnue ou sa régulière avant la prochaine fête qui vous sera annoncée sur le serveur du club http://subgalat.free.fr régulièrement tenu à jour par notre Jean-Luc. La musique stoppe à la dernière mesure et après un dernier instant de bonheur c'est le déchaînement dans la lumière. Les tables sont démontées rangées, les tréteaux empilés, l'écran roulé et embarqué, la Galatée libérée de son poteau, le balai passé, les caisses empilées, en un mot la salle est prête à recevoir de nouvelles fêtes.

Merci à tous les participants, et à nos bénévoles sans qui ces joyeux moments n'existeraient pas  et à bientôt pour la prochaine.

Gérard LEGRAND, le 9 février 2002

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