HURGHADA Croisière Plongée Nord 3-11 Mai 1997

La matinée est dévolue au rangement des sacs et à la préparation au départ. William règle les comptes et remet au capitaine la prime méritée de l'équipage. Nous offrons à Shabri le livre sur les épaves et le dédicaçons. La jetée du Hilton nous accueille pour une dernière bouffée de repos. Nous revenons prendre un dernier repas sur le Nawara et pourrons occuper nos cabines jusqu'au départ prévu à dix-neuf heures.

Marylène heureuse comme un poisson dans l'eau ! ©JLB

L'après-midi se passe sur la plage de l'Intercontinental entre la piscine et la mer. Marylène se laisse aller sur le sable et ressemblera ce soir à une cigale de mer. L'eau de la piscine est épaisse et bien que ne sentant pas le chlore commence à décaper la peau. Nous rentrons nous changer avant d'aller faire quelques achats dans la galerie de l'hôtel. Le directeur de Sea-Divers vient nous visiter et nous indique un retard d'avion d'au moins deux heures. Jean-Luc arrive à téléphoner en France pour prévenir notre taxi.

Nous commençons à tourner en rond et avons presque hâte de repartir. Les feux commencent à s'allumer sur la baie, mais les haut-parleurs de la boîte de nuit n'émettent rien ce soir.

Les taxi sont à l'heure, nous retrouvons les deux filles qui étaient parties à Safaga et le chargement des bagages est rapide. Le trajet est court et les bagages vite dans le hall de départ. Stupeur, sur le tableau des départs l'avion n'existe plus et est remplacé par un autre qui se posera à Orly. Georges se renseigne et nous rassure en nous rendant nos billets, nous aurons le bon avion. Le préposé aux bagages réclame un bakchich en échange de l'oubli de peser le sac. Un geste ferme lui prend des mains le ticket et jette le sac sur le tapis roulant qui part vers les soutes, de toute façon la balance ne fonctionne pas. Le passage au contrôle est tâtillon et la salle de départ nous accueille. Nous nous calons sur les sièges et regardons une K7 sur les richesses des fonds d' Hurghada. C'est toujours aussi beau et le rêve repart.

La voix nasillarde du haut-parleur nous tire de la douce torpeur et nous indique la porte de départ, évidemment nous ne sommes pas devant la bonne.

Notre A320 est de retour et cette fois nous sommes tout à l'arrière dans le secteur fumeur. C'est une infection et les cendriers débordent. Nous les couvrons de serviettes odorantes, le résultat est médiocre. Le repas de midi est bien loin et quelques sifflets suivent l'annonce de l'absence de repas mais un petit déjeuner sera servi demain. La lumière est vite coupée et il ne reste plus qu'à nous replonger dans les souvenirs. Le petit déjeuner tant attendu est là, il est très copieux et occupe le temps jusqu'à Roissy.

Le temps est frais et les quelques émotions à la récupération des bagages vite oubliées. Le trajet dans l'aube grise est rapidement expédié et chacun rentre chez soi en se préparant à raconter et raconter encore, en attendant les photos qui fixeront un peu cette belle aventure dans nos esprits.

Gérard 22/05/97